« obsession des frontières » car l’identité d’ensemble multiétatiques comme l’U.E est mal définie :faut il intégrer les Etats qui la bordent ? Turquie ? extension : reculer la frontière pour régler les confins : méthode de consolidation territoriale datant du 18è siècle.
2 mouvements opposés concernent les frontières obsolescence/ résistance :
frontière anachronique : 470 millions de personnes franchissent chaque année les frontières des Etats Unis, 50 millions d’entées par an en France + liberté de circulation, 200 MILLIONS de travailleurs migrants, soit 3% de la population planétaire+ hausse des échanges de marchandises, 3x plus rapide que la croissance de la production+ taux d’ouvertures en hausse atteignent 15% du PIB EN MOYENNE et 38% en moyenne pour les Etats européens avec les échanges intracommunautaires+ flux financiers encore plus élevés : capitalisation boursière dans le monde(stock d’actions cotées dans les bourses)dépasse de 3x le montant de la production mondiale+ circulation des images source de conflits entre les différentes cultures mises en contact(choc des civilisations entre occident et pays islamiques fondamentalistes)
mouvement opposé : résistance des frontières : la problématique migratoire en europe, russie , états unis est souvent traitée de manière sécuritaire + développement des flux migratoires effet de la mondialisation : contact entre foyers démo-économiques de niveau de vie trop différents + le contrôle des zones désertiques : enjeux au Sahara, Sinai, golf d’oman)donc les groupes nomades(touaregs, bédouins) sont des enjeux de pouvoir+ au plan éco pas de marché mondial unique : effet de frontière est une énigme( flux internes nettement supérieurs aux flux entre Etats voisins) ex tchequie et slovaquie échangent 4x moins entre elles depuis l’éclatement de la thecoslovaquie) à cause des droits de douane, barrières non tarifaire, variation de taux de change, insuffisance de l’Etat de droit pour garantir les contrats privés(problèmes juridiques en cas de désaccord entre importateurs et exportateurs, risque, méconnaissance de l’autre)
5 les frontières sont des institutions
« la frontière est un ligne, limite l’espace sur lequel s’étend une souveraineté nationale »selon le géographe Jean Gottmann. Cette définition simple est contestée par les théoriciens contemporains insistant sur les interactions entre sociétés avoisinantes
frontière mot féminin qui vient du masculin front, aller en frontière c’était aller au front, là ou se trouvait l’ennemi mais avec la pacification des rapports sociaux on parle de frontières aujourd’hui et non de front Jeanne D’Arc disait « y m’est bien tard que demain soit pour voir les anglais en frontière »
les frontières sont des discontinuités territoriales, à fonction de marquage politique : institutions établies par décision politique et régies par des textes juridiques, qu’elles soient concertées ou imposées. L’Etat est souverain à l’intérieur de ses frontières pour faire sa loi, et le droit international public est la loi commune de coexistence d’Etats
.Frontière , ligne de partage des souverainetés, démarcation sur le terrain par des bornes, cadre de transmission de la citoyenneté : « pas d’identité, sans frontière » L’ordre politique moderne est la reconnaissance des frontières : territoires+souverainetés. Depuis le traité hispano-hollandais de westphalie de 1648 a été précisé les frontières de 9 Etats et ensembles étatiques, de même en 1919 et 1948. Donc la souveraineté est le droit exlusif de la violence interne et a été reconnue depuis 1648.C’est le modèle de base entraînant l’importance des traités frontaliers : forcer une reconnaissance, source d’égalité formelle des Etats.
Frontière créant le lieu d’exercice des fonctions étatiques précises, en temps de paix, avec droit national singulier , source de franchissement illégal des frontières (poursuites sauf réfugiés politiques). Limite militarisée : point d’entrée et sortie du territoire, valeur symbolique et les premiers accrochages font des gardes frontières les premières victimes en cas de guerre. Fonction fiscale, taxe sur les transactions et visas pour personnes,qui rapportent aux Etats mais il y a aussi un coût de la non europe, du non Maghreb : il n’y a pas de « sans frontière » ainsi la fermeture de la frontière algerie maroc aurait coûté un point de croissance du PIB.A l’inverse le protectionnisme peut entrainer des recettes pour l’Etat ex de l’automobile en inde. Cout pour les migrants qui renvoyent chaque année 300 milliards de dollars souvent par western union, qui prélève 15% des montants. Fonction de contrôle avec les visas pour les flux migratoires, toutefois les frontaliers bénéficient de régimes spéciaux.Il existe depuis le 19è siècle ,une police culturelle à l’intérieur des Etats nations (école obligatoire, langue officielle obligaoire)mais qu’en est il à l’heure d’internet ? en fait les régimes autoritaires dictent leurs règles aux opérateurs
Fonction d’identité de la frontière même avec l’ouverture concertée des frontières dans l’U.E(chaque nation garde sa culture)mais il faut passer d’une identité close et défensive à une identité ouverte pour certains.
Besoins de frontières ? U.E est une exception géopolitique avec sa suppression concertée de la fonction de barrière, mais il y a frontex pour l’éxterieur de l’U.E, depuis 2006 pour contrôler les flux migratoires.Dans les Etats à conception plus classique, surtout les Etats recents, la frontière est instrumentalisée par rapport aux voisins : frontière=frontmilitaire=valeur constitutive de l’Etat Nation=identité nationale.
Frontières sont donc des institutions territorialisées
a) échelle de l’Etat national, plurinational : contrôle régalien exclusif, légal sur un territoire, pendant des siècles la conscription symbolisa l’unité nationale(service militaire obligatoire) mais une minorité de pays ont supprimé ce service militaire obligatoire= dévaluation symbolique de la frontière mais aussi perte de sécurité :réel ou supposé ?la frontière a une fonction de représentation essentielle de la nation, c’est sa carte mentale , son histoire.
b)échelle interétatique : souveraineté reconnue par les autres= inviolabilité. Intangibilité, fixité ? non si échange de territoire d’un commun accord.
c)échelle régionale et locale :pratiques sociales variant selon le degré d’ouverture de la frontière : barrière ? ressource ? donc différenciation des identités, langues, comportements.Mais aussi création de zones frontalières avec exploitation par les populations des différentiels de salaires, prix, impôts.
Conclusion de l’intro : frontière, lieu de l’asymétrie entre ensembles englobants. Ne pas opposer ligne politique et région socio économique ; lieu de fonction de l’Etat et celui du jeu du marché : car bien des fonctions de contrôle s’exercent désormais non plus sur l’enveloppe extérieur(frontière)mais aux portes d’entrés que sont les aéroports ou les « networks barriers » barrières du monde en réseau.
Les frontières sont du temps inscrit dans l’éspace : lieux de mémoire et de ressentiment . Certes elles perdent leur importance(mondialisation)mais gagnent en signification : même si la rhétorique dominante du « sans frontière » invite à un monde solidaire ? ou alors un monde lisse : un seul marché ? en fait le monde a besoin de frontières, cet élément entre cultures et humanité(une nation a une culture protégée par la frontière, le cosmopolitisme serait la suppression totale des frontière :une seule planète,un seul pays mais avec le danger de la disparition des cultures nationales et l’émergence d’une culture monde).
Les frontières sont du temps inscrit dans l’éspace : lieux de mémoire et de ressentiment . Certes elles perdent leur importance(mondialisation)mais gagnent en signification : même si la rhétorique dominante du « sans frontière » invite à un monde solidaire ? ou alors un monde lisse : un seul marché ? en fait le monde a besoin de frontières, cet élément entre cultures et humanité(une nation a une culture protégée par la frontière, le cosmopolitisme serait la suppression totale des frontière :une seule planète,un seul pays mais avec le danger de la disparition des cultures nationales et l’émergence d’une culture monde).
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